Tuileur du Rite Français - 1786
Charles CHOISY
Martinique
TUILEUR DU RITE FRANÇAIS -1786
APPRENTI
Les inscriptions de la Chambre des Réflexions
Si la curiosité t’a conduit ici, va - t’en.
Si tu crains d’être éclairé sur tes défauts, tu seras mal parmi nous.
Si tu es capable de dissimulation, tremble on te pénétrera.
Si tu tiens aux distinctions humaines, sors, nous n’en connaissons point ici.
Si ton âme a senti l’effroi, ne va pas plus loin.
Si tu persévère, tu seras purifié par les éléments, tu sortiras de l’abime des ténèbres et tu verras la lumière.
Les questions de la Chambre des Réflexions
Qu’est-ce qu’un honnête homme se doit à lui-même ?
Que doit-il à ses semblables ?
Que doit-il à sa patrie ?
La marche
Les trois pas d’Apprenti
La marche s’effectue par trois pas d’Apprenti, le pas d’apprenti s’exécute en portant le pied droit en avant, comme si on voulait faire un grand pas ; ensuite on pose le pied gauche par le milieu, derrière le pied droit de manière que leur rapprochement forme une double équerre.
La position du serment
Le genou droit sur un cousin sur lequel est tracée une équerre.
Le genou gauche élevé.
La main gauche tenant un compas ouvert, une des pointes appuyée sur la mamelle gauche.
La main droite sur le Livre de la Sagesse et le glaive.
Le mot de passe
TULBACAIN, c’est le nom du premier ouvrier en métaux.
La batterie
Elle se fait par trois coups, deux rapprochés et un distant : 00,-0
L’ordre
L’ordre consiste à porter la main droite tendue à la gorge de manière que le larynx se trouve entre l’index et le pouce.
Le signe
Le signe se fait en se mettant à l’ordre, puis on élève le coude à la hauteur de la main, ce qui forme une ligne horizontale, on tire ensuite la main horizontalement jusqu'à l’épaule droite, et on la laisse tomber perpendiculairement.
L’attouchement
L’attouchement se fait en se prenant mutuellement la main de manière que les quatre doigts de chacune soient dans la paume de la main de l’autre et on pose le pouce sur la première phalange ou jointure de l’index de l’autre ; on frappe ou plutôt on lui fait sentir par un mouvement invisible trois coups avec le pouce sur la jointure, deux précipités et un lent 00-0.
La parole sacrée
JAKIN ; ce mot signifie ma force est en Dieu.
L’interrogé doit répondre : je ne dois qu’épeler dites moi la première lettre je vous dirai la seconde.
J
A
K
I
N
Le mot d’Ordre ou annuel
C’est un mot que le Grand Orient ou la Grande Loge renouvelle tous les ans.
L’habillement
Un tablier de peau blanche, la bavette triangulaire est relevée.
Le bijou
Il n’y en a pas.
Le glaive
Les Apprentis portent le glaive.
Les gants
Ils sont blancs.
Le chapeau
Les apprentis ne sont pas couverts en Loge.
L’âge
Trois ans.
La place
Les Apprentis se placent dans le bas de la colonne du nord.
Le baiser fraternel
Il se donne par trois, sur la joue droite, la joue gauche et la joue droite.
Le travail de l’Apprenti
L’Apprenti travaille sur la pierre brute.
Les applaudissements
La batterie ordinaire
Elle se fait avec les mains selon le rythme de la batterie 00,-0
La triple batterie
00,-0, 00,-0, 00,-0, après la triple batterie on dit : VIVAT, VIVAT, VIVAT.
Le signe de consentement
Etant assis, étendre la main droite à la hauteur de l’épaule et la laisser tomber sur la cuisse.
Les entrées et sorties
Le Frère qui veut pénétrer dans la Loge après l’ouverture des travaux doit :
Frapper à la porte par la batterie du grade.
Le Couvreur, répond de même.
Le Frère réplique de même.
Le Frère qui entre doit le faire par trois pas d’Apprenti, se mettre à l’ordre et attendre que le vénérable lui dise de prendre place.
Si le Frère est membre de la Loge, il quitte l’ordre sans faire le signe et regagne sa place seul.
Si c’est un visiteur, le Maitre des Cérémonies, doit le conduire à sa place.
Pendant tous les travaux on ne pourra ni quitter sa place, ni marcher dans la Loge sans permission ; Cependant un Frère qui voudra sortir pour quelque temps, pourra aller doucement en demander la permission au Surveillant de sa colonne.
Un Frère qui voudra quitter les travaux, demandera la parole, et après l’avoir obtenue, priera le Vénérable de lui permettre de se retirer.
Le Frère se retire sans cérémonie.
La demande de la parole
Les Frères demandent successivement la parole, en se levant et étendant la main droite.
Le Surveillant frappe un coup de maillet, auquel répond l’autre Surveillant puis le Vénérable.
Le Surveillant de la colonne dit : Très Vénérable un Frère sur ma colonne demande la parole.
Le Vénérable répond : mon Frère vous pouvez parler.
Le Frère se met à l’ordre et intervient.
Si plusieurs Frères demandent la parole, c’est au Surveillant à voir qui l’a demandé le premier et à l’annoncer au Vénérable.
Les Frères placés à l’Orient demandent la parole directement au Vénérable.
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